La croyance

Quelle définition faut-il accorder à ce mot ? 

La croyance selon les pensées est ce que l’on admet. Autant pour un mystique elle est l’énergie métaphysique, que pour un athée, la simple vie sans un surplus de définition hors de la sphère visible. 

La question que je me pose ce soir est la suivante : pourquoi faut-il suivre la croyance d’un autre ? En quoi cet autre qui croit suit-elle celle d’autrui. 

On pourrait croire dans cette société laïc que chacun suit celle de lautre sans se poser de question. À un enterrement juif, les non croyant y vont, chrétiens ou autre. Une partie y va, en effet, faisant suivre avec elle sa tolérance et la continuité de la croyance des autres mystiques. Mais lautre majorité s’y refuse, laissant vivre avec elle, au sein de ce monde les valeurs qu’elle se veut y porter. 

Je pourrais mentir en écrivant ce texte de la manière la plus neutre, comme se le veut le philosophe. Mais pour autant, il n’en est pas le cas. Ce qui m’amène à penser cela est l’imposition culturelle. Que ce soit religieux, spirituel ou du simple essai, ou effet. En quoi pouvons nous demander à autrui de se mettre dans la position où il doit se soumettre à une quelconque règle donnée en fonction d’une prise de conscience du monde. 

Le monde est tel qu’il est, mais conçu de telle sorte que pour chacun il apparaît différent. Il est représentation. Il est croyance. Que pouvons dire à lautre de celle-ci. Essaye ? Tente ? Tu ne sais pas ? Qui sait ? Comment le monde est-il fait ? 

Il est bien fait de nos jours d’admettre comme pour Socrate que nous ne savons pas, surtout quand cela ne va, ni dans le sens de l’un, ni dans le sens de lautre. Mais laissons nous vivre, suivre nos représentations, etre qui nous sommes, selon ce que nous pensons du monde. Que l’un fasse ainsi. Qu’il aille. Que lautre le fasse bien autrement, quil le fasse. En tout cas, chacun doit le suivre dans ses actions, chose qu’aujourdhui nous perdons tous petit à petit. Le chose la plus importante restera le non jugement oral,  car nous pouvons croire à un non jugement psychique, qui ne serait que folie. 

L’état par son statut de communion, a bien fait il me semble de rendre laïc bon nombre de cellebrations, comme le mariage ou le baptême. Il se devrait de continuer dans cette direction et proposer réunion pour le reste. Car la croyance, elle, désunie, forme le monde comme il a toujours été, fractionné ; et l’état peut lui nous aider à etre ensemble.  

De la mauvaise interprétation du conte princier animé

FROZEN

Les studios Disney ont commencé leurs succès avec Blanche-Neige, leur premier long métrage. Les Contes de Fées étaient chers à Walt Disney, ce pourquoi de son vivant il en produisit deux autres : Cendrillon et La Belle aux Bois Dormant – films où il put enfin mettre le couple princier dansant sur les nuages, l’un de ses rêves. Ces films ont marqué tout un tas de générations. Puis ce n’est que dans les années 90, que Roy Edward Disney, succédant à son père Edward, frère du regretté Walt, que les contes reprirent vie sur les écrans animés du géant américain, avec la Petite Sirène. Une suite de contes arriva avec la Belle et la Bête, Aladin (conte cette fois-ci Arabe), et se suivit de deux légendes, l’une de l’occident Pocahontas, et l’autre de l’orient, Mulan.

Seulement les mœurs du nouveau millénaire ne sont plus les mêmes que celles du siècle précédent et la critique se vit sévère. Le citoyen lambda se sentait obliger de dénigrer les contes qu’il ne comprenait plus – ni son essence, si sa fonction -; tandis que le citoyen plus intellectuel mais ne saisissant toujours pas son essence, réclamait des histoires modernes et non des contes traditionnels. Les premiers ne comprenaient pas la nuance du «Il était une fois», et les autres réclamaient le réel, prêt à envoyer à la broyeuse les précieuses histoires, avec l’aide des lambda. Je ne dis pas qu’il ne faille pas tenter d’autres choses que ce qui fut fait, mais je juge imbécile celui qui critique les contes Disney passés pour leurs essences. Il y a dans les contes la vie retracée sous certains de ses aspects, jugés important à l’éducation, parfois fataliste et tragique, et parfois optimiste. Seulement Walt Disney était un homme optimiste. Imaginons-nous un Disney triste, sombre ? Ils ont bien tenté avec le film Taram et le chaudron magique, mais le publique n’était pas là. Le rêve est une part importante de la vision de l’homme qui se cachait sous cette grande marque. Le conte était donc pour lui un moyen d’expression de sa pensée. Une pensée belle, de voyage, éducative à certains égard, et concise. C’est un des plus grands critères du Conte traditionnel. Il est rapide, clair et concis, pas comme ce chère Harry Potter et l’Ordre du Phénix, qui est plutôt long et développé. Et développer le conte était déjà le travail des Studios ; en faire un scénario d’une heure trente environ, avec des relations plus ou moins réels, de tous nouveaux personnages, etc… C’est au fur et à mesure des créations Disney que les princesses acquirent une personnalité plus développée.

Tout c’était donc bien passé pour les Studios qui avaient produit un grand nombre de films jusqu’à l’arrivé de l’animation 3D, arrivant à cheval avec la critique. Quelques temps après, il leur fallu donner une réponse. Le film Enchanted s’en est chargé. Bien que souvent mal interprété, Giselle, dans son monde aseptisé du film d’animation traditionnel, que les studios chérissaient tant – et moi «forever» -, se retrouve poussée dans notre monde, bien plus complexe. Bien que le sens commun se mettrait d’accord à dire que notre monde est plus cruel, il n’en est pas moins que Giselle s’y plait. Elle découvre de nouvelles émotions, une nouvelle vie, qui de part sa complexité lui apparait plus belle. C’est bien plus intense de vivre un bonheur dans un monde complexe. Et c’est dans sa chanson « Comment Savoir », qu’elle nous livre son secret en plus de son optimisme. En faites-vous assez ? Agissez-vous en conséquent de ce que vous souhaitez ? De la manière adéquate ? Giselle poursuit son histoire, de la même manière, en préférant l’amour réel, qui peut être éphémère ou faire plus mal, face à son Prince Charmant, qui repart dans son pays idyllique d’Andalasia avec le personnage simple d’esprit de l’histoire, l’ex petite amie de Robert, le nouveau fiancé de l’héroïne. Je dirais qu’avec ce film, nous avons la clef des contes de fées. Ils ne se déroulent pas dans notre réalité. Ils sont simples, optimistes, mais surtout pas réels. Simplement le public ne le conçoit pas. Alors on leur a servi Tangled, une Raiponce encore plus simple, qui mise sur l’humour, tout en appelant, le plus que doué Alan Menken,  pour faire le faux semblant d’un bon film. Et cela a marché. Seulement c’était fade. Un autre public en attendait bien plus.

La pensée démocratique, fille de la modernité, faisant son chemin, balayant les idées passées jugées nulles en masse, sans forcément grand fondement parfois, a donné naissance au si beau conte moderne. Des réécritures totales de contes, ou des inventions nouvelles. Et il fallait alors que l’équipe Disney s’y mette aussi à son tour. Mais cette fois, en se prenant au sérieux. Après la réécriture de Tangled, c’est au tour de Frozen, inspiré de très loin du conte la Reine des Neiges d’Andersen. Et c’est réussi, le renouveau est là. Le conte moderne est présent. Je me réjouis de savoir le conte traditionnel avoir été perpétué par Walt Disney, son neveux Roy, et je crois qu’il faut se réjouir que ce soit fini, plutôt que d’aller vers des désastres – qu’ils soient commerciales ou esthétiques. Le conte moderne contente tout le monde. On y retrouve l’essence du conte, lâché des anciens principes et préceptes désuets de notre société, mais toujours pris au sérieux, porteur d’espoir et beau. Avec Frozen, les éléments attendus d’un conte Disney sont présents, sans la lourdeur trop idyllique que le public ne voulait plus voir. Je terminerais ce court texte retraçant mon idée par cette promotion :

"FROZEN" (Pictured) ELSA. ©2013 Disney. All Rights Reserved.

Allez voir La Reine des Neiges, au cinéma en 3D, c’est un merveilleux moment de notre temps moderne à passer. Et surtout un bon moment de fin d’année.

Mariage pour tous, une affaire de la Culture

Je trouve désolant de voir que le pays des Lumière, fondateur de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, apparaisse tant réfractaire à l’ouverture de droits à d’autres citoyens. Il nous est jeté d’un côté que l’égalité des citoyens doit être établie, ce ne tenant pas compte des tendances sexuels de ceux-ci, tandis que d’autres crient à la désolation. La civilisation est en déclin ! Mais qu’y a-t-il sous ce problème apparent ? L’éducation va-t-elle se perdre ?  Car tandis que certains ont peur de perdre la société qu’ils ont tant chérie, d’autre n’y voit que le développement d’une civilisation, visant elle-même son essence, la culture, une culture libérale et égalitaire.

Le problème étant posé, quelle est la principale réaction que nous pouvons constater en allumant notre télé – ou plutôt la vôtre, je n’ai pas branché ce petit câble nuisant qui relie au râteau de télévision !- L’homme et la femme ont évolué d’une cellule biologique première selon la théorie de l’évolution qui semble raisonnablement la plus crédible de toutes. De ces cellules sont nées deux genres, qui s’accouplant forment un nouvel être. Nous sommes bien-là dans le schéma jugé naturel. Cependant cet être particulier qu’est l’homme a développé diverses choses, car la vie évolue, en vue d’elle-même, en l’homme, son entendement, sa raison, sa compassion (ou pitié). Ces caractéristiques sont ce qui fait l’essence même de l’homme. C’est à partir d’un instant, bien qu’arbitraire, qu’est la naissance de l’écriture, que nous datons le début de ce que l’on appelle une civilisation. Le let motive de ces sociétés étant la culture. L’art pictural. La technique – transmise, ce qui différencie l’homme des animaux, de par son entendement. Et c’est, dans l’a priori collectif, par l’écriture, que la philosophie se développa, les sciences, la politique, venant pour sa part siégé l’humanité. Nous sommes donc bien là en présence de la culture, une culture ou l’homme a tenté par l’adéquation de ses facultés – la raison et la pitié -, au travers du temps, à rétablir l’égalité et la liberté que l’homme recherche tant. Qui peut donc se porter contre l’égalité et la liberté même fondatrice de notre civilisation. Le déclin serait bien plutôt un retour en arrière, ré-emprisonnant la femme et les enfants sous les ordres du mari dans le mariage, une femme soumise, sans droit, et jugée incapable de penser. Cependant les temps ont changés. Et bien que l’on trouve des traces différentes dans le cerveau, ce qui pourrait n’être que la trace légitime des instincts différents des genres, la femme est autant douée de culture, de pensée et de raisonnement que l’homme – désolé messieurs les misogynes. Il nous faut mieux avancer vers cette égalité et cette liberté que vise la culture, plutôt que de brandir la nature.

Nous avons déjà évoqué dans notre première idée, le sujet que nous allons aborder. Un argument consistant à rejeter le « mariage pour tous » pour la simple raison que le mariage fut créé en vue de la procréation et de la filiation. Nous ne sommes plus, et c’est ce que nous disions, dans des temps arriérés. Nous ne voyons plus de nos jours, à part de rares exceptions, qui ont bien du mal à supporter leur quotidien, ou le supporte par ignorance et foi (!!!), des femmes épouser leur mari uniquement pour procréer, et rien que cela.

Il est vrai que dans le temps nous ne nous marrions pas par amour, cependant, qu’en est-il aujourd’hui? Ainsi le mariage pour deux hommes ou deux femmes n’est qu’une simple légitimité, une égalité de culture, ou comme le disait si bien la porte-parole de notre république : « […] l’audace de l’égalité ».

Pour la question des enfants je trouve la France bien sûr d’elle-même. Elle a peur, mais se rassure par la tradition. L’évolution l’affole. La civilisation va changer! La France n’a-t-elle pas changé depuis l’abolition de l’esclavage? La France n’a-t-elle pas changé à la suite de la libération de la femme ? N’en déplaisent à certains, les femmes et les autres ethnies s’en portent bien mieux aujourd’hui, et sont libres, égaux. Le schéma homme-femme est bien, certes, mais qui peut juger une éducation qui se fait dans le noir. Les enfants sont malheureux de ces situations homoparentales, déclarent certains psychiatres. Mais qu’ont-ils regardé pour juger? Un échantillon? Suivi des cas bien tristes ? Il faut se méfier de ces nouvelles sciences. Ces sciences n’ont pas de méthode expérimentales pures et n’affirment rien, elles ne font que présupposer. Car qu’en est-il de ces enfants heureux, enfants de couples homosexuels au Canada, ou même en France ? De plus les conditions légales permettent-elle une bonne situation ? Les mœurs? Soyons honnête. Certains ont peur de l’avenir, un avenir soudain égalitaire, libre, ou le choix de la volonté libre – dans un langage hégélien – s’exprimerait pour elle-même. Il est forcé que l’avenir ne sera plus le passé. Il est sûr que les traditions vont être bousculées? Mais savez-vous d’où vous viennent-elles? D’une bataille idéologique entre Jérusalem et Epicure d’où semble tout droit sorti vainqueur une église qui se perd dans ses dogmes. Dogmes non loin de ceux antiques, dont le Moyen-Age a repris certaines philosophies, comme les plus réfractaires de Platon, et les plus libres en matière de sciences d’Aristote, laissant ainsi un peuple ignorant et croyant. Des dogmes arbitraires. Philosophez les amis, philosophez. Les concepts majeurs de notre esprit ne sont peut-être pas si nécessaires, mais relèvent peut-être plus de la contingence, et certains concepts sont plus complexes qu’ils n’y paraissent? La démocratie est rare, elle n’est que jeune dans notre civilisation, comme certains se perdent à l’appeler quand il parle de la République Démocratique Française.

Ceci n’est donc qu’un cas de conscience, et c’est avec une certaine ironie que j’emploie ce mot, que certains n’ont pas en tête lorsqu’ils s’expriment idéologiquement et métaphysiquement. Le cas de s’instruire sur notre monde pour tenter de le comprendre – car à quoi cela sert-il de s’exprimer dans une démocratie en brandissant la théologie ou la construction archaïque d’une république en jeunesse? Je pense qu’il faut philosopher un peu plus et comprendre que la liberté d’éducation tient d’un droit personnel de chacun dans une république. Pour ce qui est de la conception, sujet encore plus chaud pour les ignorants en folie, la société culturelle, je ne crois pas que cela soit si naturel au moment de la conception. L’homme et la femme se drague – culture – en parlant – culturellement – dans une maison – bâtisse de culture. Délibère librement du moment de l’enfantement. Enfin vous voyez où je veux en venir. La procréation humaine est culturelle avant toute chose. Bien que la conception soit dite biologique, tout le reste est culturel. Les enfants non-désirés ne peuvent même pas être jugé comme naturel, car si Jean-Yves n’avait pas dragué Marie-Berte après le match de foot et que celle-ci se s’était pas fait toute une fiction sur lui depuis le contrôle de maths, elle n’aurait pas cédé. Ainsi, la délibération ou non faite, amène que l’enfant est le fruit de la culture. Les parents seront jugés parents biologiques, sauf si monsieur ne le reconnait pas et que madame accouche sous X. Et ce petit-être, avec ses parents biologique ou non est jugé humain par son caractère même de culture, tout cela au travers d’une éducation, qui dans notre époque contemporaine est faite par un papa et une maman, une maman seule, un papa seule, alors pourquoi pas deux mamans ou deux papas, pourvu qu’il ait de l’amour et de l’éducation. Puisque juger une éducation devient une tâche difficile. A suivre les idées des opposants, on arriverait à faire une législation pour qu’un enfant puisse résulté d’un couple hétérosexuel, puisqu’il lui faut le meilleur cadre, le juste milieu d’affection, ce qui est jugé normal d’éducation ; en d’autres termes le personnage parfait et fictif qui déclare tous les gens malades en psychologie[atrie/analyse]. Une conception hétérosexuelle aussi difficile que l’adoption en ces temps.

Pour terminer, rappelons que nous sommes des êtres de culture, visant la démocratie au travers de notre république, avec l’égalité, la liberté et la fraternité. Que nous demeurons tous libres et égaux en droit. Et que l’avancée historique est constante, celle-ci n’étant que «l’audace de l’égalité» pour cette question.

La sage amoureux

Donner un sens à son existence n’est pas porter des jugements transcendantaux sur le monde. Il est vrai que d’une première approche ces questionnements sont naturels, puisqu’ils sont objectivement observable chez l’homme de façon universelle. Mais pour autant, est-ce légitime de trancher sur des choses – ou concepts – qui résident en dehors de nos possibilités ? Nous sommes des êtres de raison animale. L’animal ne recherche pas ces choses, semble-t-il, et il poursuit sa vie de manière pratique et contemplative. Il apparait que nous ayons oublié de mentionner un élément : par instinct, l’animal ressent. Il ressent de deux manières : physique et émotionnelle. Ainsi le seul sens nouveau, tout comme pourrait l’être considérée la raison, ne peut être que la pitié ; elle aussi objectivement observable. Pourquoi l’admettre comme un sens ? La foule recherchant à se consoler y retrouve sa foie, sa possibilité injustement voulue divine. La raison et la pitié sont l’élévation de l’homme. Leur association le crée, le distingue. Mais il ne faut pas voir l’une sans l’autre, au risque de se perdre dans l’une ou l’autre de ses voies. Mais il ne faut pas voir l’une sans l’autre, au risque de se perdre dans l’une ou l’autre de ses voies. Ainsi ne faut-il pas donner un sens à l’existence par d’autres croyances que celles répondant au nom de religions, portant sur une métaphysique plus que douteuse et manquant d’une vision généalogique ? Croire en l’homme entant qu’animal amoureux apparait plus légitime par sa nature découlant de la pitié. Cependant, cette pitié s’accommode de la raison ; c’est la conscience de cette première s’ajustant au langage et ayant rencontrée la seconde afin de l’exprimer qui rend l’espèce unique en son genre. Croire en l’homme comme animal sage est une autre voie d’accès à l’action, une action répondant à la contemplation consciente et raisonnable, réflexive. Une voie répondant à ses questionnements naturels de par ses possibilités ; c’est celle-ci qui donnerait un sens à notre être, un sens ajusté à celui qui le recherche, à ses capacités ; un sens légitime.

Croire en l’animal de compassion raisonnable.

Croire au sage amoureux.

La Princesse aux Petits-Pois

C’est décidé ! La Princesse au Petit-Pois sera de la partie. Elle viendra d’un royaume du sud, et s’entendra avec l’Aïeule, apportant une forte importance à la sensibilité. Elle contrerons ainsi, chacune a sa manière Rapunzel qui refuse toute sensation au profit de la raison, faculté qualifiée par la jeune femme de souveraine.

Hume – Enquête sur l’entendement humain

I

Au contraire la philosophie abstruse, étant fondée sur un tour d’esprit particulier qui n’entre en rien dans l’action et les affaires de la vie, s’évanouit dès que le philosophe sort de l’ombre et se produit au grand jour; et c’est bien difficilement que ces principes conservent leur influence sur notre conduite et notre comportement. Les impressions de notre cœur, le mouvement de nos passions, la véhémence de nos affections dissipent toutes ces conclusions ; et voici le philosophe réduit au populaire.

XI

Accommodez donc vos dieux, ô philosophes, aux présentes apparences de la nature et ne prenez pas la liberté de modifier ces apparences par des suppositions arbitraires afin de les accommoder aux attributs que vous vous plaisez à conférer à vos divinités. – Enquête sur l’entendement humain, Hume

 

Pourquoi attribuer à la cause des qualités qui n’apparaissent pas réellement dans l’effet ? Pourquoi mettre votre cerveau à la torture pour justifier des hypothèses qui, autant que vous le sachiez, sont peut être entièrement imaginaire et qui n’ont pas de trace visible dans le cours de la nature ?

Princesse Philosophique

Parti dans mon projet d’écriture Cendrillon ou l’Ethique Féérique, je me demande quel personnage de contes de fée utiliser. Ressortie première après notre chère Cendrillon fut la douce Peau d’Âne, en ce lieu grand-mère du prince que le royaume trouve charmant. Elle permettra d’aborder la philosophie Kantienne peut à peut, ayant demandé à son père de lui faire la robe de l’Espace puis celle du temps. La fille de cette dernière se trouve être la Belle au Bois Dormant, appelée La Belle des Bois. Au travers de ce personnage, l’intérêt se situe dans le choque temporelle subit par son sommeil. Il fera vivre au lecteur un changement de siècle, d’idée et de connaissance scientifique.

Les protagonistes principaux se profilant (Madame de Trémaine et ses filles, la Belle des Bois et sa cour) je recherche d’autres personnages à intégrer à l’univers féérique et philosophique de cette œuvre. Ainsi mes dernière sélection sont Raiponce et la Princesse aux petits poids. Elle auront un discours avec Cendrillon, traitant de la douleur et de l’agréable, de la sensation. Raiponce y sera donc  la voie Stoïcienne (tirez sur mes cheveux je n’ai point mal) tandis que celle aux poids aura une parole très sensibles aux rapports physiques (comprenons nous, elle ne dors pas à cause d’un petit poids).

Pour ce qui est des autres, j’espère qu’au delà des mes pensées se profilerons d’autres personnages féériques.

Est exclue : La Belle (conte trop récent et moins orale) , Pocahontas et Mulan (qui sont lié au réel, à la fiction et non au merveilleux), La Petite Sirène (qui sera le Conte de nos Princesse, au combien raconté).

J’hésite à une reprise du conte : « Les Fées » de Charles Perrault.

Pourquoi pas entendre parler du Petit Poucet pour sa démonstration de la fatalité que peut posséder la vie.

 

L’homme et sa vision

Après avoir lu une serie de posts sur le net, je ne peux m’empêcher de réfléchir. La philosophie se perd.
Qu’est ce qui a pu faire se déclin ? Le post du forum en question, datant de quelques années, concernait une petite étudiante de philosophie, première année, perdue dans son orientation. Certaines réponses n’étaient, simplement et uniquement, qu’un rejet de la philosophie. Je ne peux me résoudre à comprendre.
Dans l’antiquité, ceux que l’on qualifiait de scientifiques étaient philosophes ; citons Aristote. Les empereurs philosophaient. Il était bien vu de le faire. L’on participait. Puis ce que l’on nomme la religion est apparue. Une masse de personnes, sans réponses à leurs questions métaphysiques ( celles que l’on considère typique de l’homme, portant sur l’homme/l’âme, le monde), se sont enfermés dans un raisonnement. Or nul raisonnement n’est sorti en dehors de l’homme. La philosophie, survivant s’est alors rattachée à la religion, tentant de tenir jusqu’à son heure, celle des Lumières, celle des sciences. Elle s’était libérée. Puis en pensant, en suivant les sciences, s’en étant séparée, elle a pensée, et après avoir cessée de se focaliser sur le monde (son anthropomorphie s’étant anéantie par les sciences physiques) ils se sont tournés vers l’homme, l’autre question. Ils ont libérés autrui ; liberté et égalité. Et au xx la psychologie est née tel qu’on la connait – ainsi que ses évolutions diverses. Mais qu’en est-il de la philosophie ? Se meurt-elle seule dans son coin ? Un coin devenu minuscule, comme à la faculté d’Amiens ou en 2009, les premières années ont finis à 5 ou moins ? Non elle se bat au sein de nos esprit comme le lion pour retrouver sa liberté. Elle attend son heure. Une heure qui n’est peu être que mon plus intime espoir.
Communément la philosophie est considérée comme, je cite, « ne servant à rien ». La visée utile hantant les esprits telle un fantôme errant dans les limbes. Ainsi l’homme mécontent de la production de la philosophie trouve son compte au sein de la psychologie, utilisant son esprit perverse et entrant dans les associations d’idées des autres hommes. L’homme et ses désirs avance, il traîne avec lui le poids de ses désirs passées et se complet dans l’avancée qu’ont fait ceux-ci. Un poids qui n’est pas souvent observé.
Une vision généalogique, voilà la meilleure, celle que l’homme recherche pour se comprendre. L’homme vit dans le temps et l’espace qu’il s’est inventé, dirait Kant ; ce temps qui l’empêche de voir au delà de lui. Ou bien lorsque la curiosité l’interpelle ce sont ses passions qui l’en empêchent. J’ai espoir de tailler ma vision généalogique mais mes passions fixent l’antiquité. Cette vision généalogique permet une considération légitime des choses, de comprendre comment telle connaissance est créée et ne pas prendre pour vrais tout propos énoncé, mais seulement les crédibles, et ainsi la philosophie dégage son sens. Philosopher est le lot de tous mais refouler le sens même de la pensée et de l’avancement n’est pas un bon présage – bien plus mauvais que celui de Maléfique aux festivités organisées pour la naissance de la princesse.
Fort heureusement le temps que l’homme se construit bouge, et un jour la philosophie sera considérée comme elle peut l’être, comme elle a pu être, un domaine utile à l’homme entant qu’homme et non être humains (l’animal agissant sous ses instincts dont ses désirs et passions).

La temps est l’homme et l’homme n’est que lui-même.

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Benjamin Rousseau

Le Roi voyage dans le temps

Le Roi, un brave homme avait été surpris par l’apparence du jeune homme emportant l’amour de sa fille. Qu’était-ce donc que ce vêtement ridicule ? Les temps s’étaient écoulés en un glissement de paupière.
“Qu’on ouvre les portes ! Qu’on y invite quiconque pouvant m’informer sur cet affaissement du temps que nous sommes en train de vivre.”
Sur les mots du souverains deux membres de la garde royale se postèrent devant les portes, ouvertes, et convièrent les passants à se joindre à eux. La Belle des Bois, ravissante et bien dotée vêtue de sa longue robe aux motifs fleuris et à la perruque poudrée, s’amusaient. La peur s’était envolée grâce au Prince de notre Royaume. Elle s’amusait, s’amusait si bien ; si bien éveillé par son sommeil achevé. Les passants n’étaient pas nombreux. Car malgré que notre couple ait fait un travail irréprochable en faisant un vaste chemin au milieu de cette vaste forêt de ronces et de boulots, les branches aux énormes griffes ne tentaient pas la foule. Le premier de nos visiteurs, Phœbus, avait été intrigué par ce phénomène qu’il ne jugeait pas naturel.
“Bienvenue à toi, visiteur. Nous festoyons en l’honneur des noces de ma fille.”
“Tous mes veux de bonheur parfait à votre famille.
“Dites moi l’ami, comment se porte le monde en dehors de cette cité ?
“Il ne se porte pas, il tourne.
Le roi était bien tombé. Phoebus était l’assistant d’un certain Merlin, un homme dégarni à ce qu’on raconte.
“Que racontez-vous mon bon jeune homme ?
“Il se trouve que mon maître et moi travaillons depuis longtemps sur le ciel et ses étoiles. Nous avons observé bon nombre de phénomènes et conclu que la terre tournait.”
Sur ces mots, le roi fronça les sourcils.
“Vous racontez n’importe quoi jeune homme. La terre est plate. Les choses tombes, nous tombons.
“Comment cela mon cher Prince.
“Roi ; je m’explique. Comme l’horizon le démontre, la terre est plate. Mon peuple et moi-même ne nous risquons pas aller au-delà des océans, de peur de tomber dans le vide, comme chute les eaux d’une cascade. Tout comme les choses tombes, comme la pomme s’écrase sur le sol, nous tombons dans le vide attiré par le bas, de manière éternelle.
“Que de présupposés mon bon vieux Roi. L’horizon ne démontre pas, il induit. Ces temps sont dépassés. On m’a dit que vous avez dormi cent cycles ? Est-ce bien vrai ?
“Oui mon ami, et le temps semble tomber devant moi. Pouvez-vous m’éclairer ?
“Et bien, nous tournons autour du soleil.
“Non, le soleil tourne autour de nous.
“La terre tourne autour du soleil accompagnée de ses astres.
“Nos astres ?
“Ceux du soleil, non les nôtres, ou plutôt le hasard.
“Et donc nous ne tombons pas ?
“Et bien, nous avons demandé à un petit elfs volant de monter au-dessus des nuages, dans l’espace, et il se trouve qu’il en est revenu bien tard, les conditions atmosphériques n’étant pas les mêmes dans le vide.
“Et donc vous êtes passés par l’expérience pour cela ?
“Oui, nous avons donc envoyé dix elfs dans l’espace accompagnés de toiles et de pinceaux, leurs yeux ne se prêtant pas à la subjectivité, au sein d’un tronc d’arbre ancien et touché d’une sorcière.
“Une sorcière ; elles existent toujours don ?
“Oh oui, mais celle-ci pactise. Nous avons perdu la vie d’un de nos collègues au prix de cette découverte. Je me sacrifie pour la science disait-il. Heureuse découverte, basée sur un si grand malheur, n’aidant en rien nos actions…”

L’enfantement ou comment la Belle des Bois s’est réveillée

A notre sauveur, le royaume est endormi.
Votre fin : lever le voile ; ignorer ce mal.
La Belle des Bois avec grâce chosale,
Entendue, dans l’herbe de son lit comme nid
Attend, le touché des pétales aux lèvres
Ne venant que de ce beau prince charmant.
De cet état froid semblable à une fièvre
Lui seul, affecté par l’amour l’y surprenant,
Sauvera ces temps fixés dans ces anciens temps.”

Mise en ligne de l’essais du chapitre premier
(cliquez sur le lien)