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L’homme et sa vision

Après avoir lu une serie de posts sur le net, je ne peux m’empêcher de réfléchir. La philosophie se perd.
Qu’est ce qui a pu faire se déclin ? Le post du forum en question, datant de quelques années, concernait une petite étudiante de philosophie, première année, perdue dans son orientation. Certaines réponses n’étaient, simplement et uniquement, qu’un rejet de la philosophie. Je ne peux me résoudre à comprendre.
Dans l’antiquité, ceux que l’on qualifiait de scientifiques étaient philosophes ; citons Aristote. Les empereurs philosophaient. Il était bien vu de le faire. L’on participait. Puis ce que l’on nomme la religion est apparue. Une masse de personnes, sans réponses à leurs questions métaphysiques ( celles que l’on considère typique de l’homme, portant sur l’homme/l’âme, le monde), se sont enfermés dans un raisonnement. Or nul raisonnement n’est sorti en dehors de l’homme. La philosophie, survivant s’est alors rattachée à la religion, tentant de tenir jusqu’à son heure, celle des Lumières, celle des sciences. Elle s’était libérée. Puis en pensant, en suivant les sciences, s’en étant séparée, elle a pensée, et après avoir cessée de se focaliser sur le monde (son anthropomorphie s’étant anéantie par les sciences physiques) ils se sont tournés vers l’homme, l’autre question. Ils ont libérés autrui ; liberté et égalité. Et au xx la psychologie est née tel qu’on la connait – ainsi que ses évolutions diverses. Mais qu’en est-il de la philosophie ? Se meurt-elle seule dans son coin ? Un coin devenu minuscule, comme à la faculté d’Amiens ou en 2009, les premières années ont finis à 5 ou moins ? Non elle se bat au sein de nos esprit comme le lion pour retrouver sa liberté. Elle attend son heure. Une heure qui n’est peu être que mon plus intime espoir.
Communément la philosophie est considérée comme, je cite, « ne servant à rien ». La visée utile hantant les esprits telle un fantôme errant dans les limbes. Ainsi l’homme mécontent de la production de la philosophie trouve son compte au sein de la psychologie, utilisant son esprit perverse et entrant dans les associations d’idées des autres hommes. L’homme et ses désirs avance, il traîne avec lui le poids de ses désirs passées et se complet dans l’avancée qu’ont fait ceux-ci. Un poids qui n’est pas souvent observé.
Une vision généalogique, voilà la meilleure, celle que l’homme recherche pour se comprendre. L’homme vit dans le temps et l’espace qu’il s’est inventé, dirait Kant ; ce temps qui l’empêche de voir au delà de lui. Ou bien lorsque la curiosité l’interpelle ce sont ses passions qui l’en empêchent. J’ai espoir de tailler ma vision généalogique mais mes passions fixent l’antiquité. Cette vision généalogique permet une considération légitime des choses, de comprendre comment telle connaissance est créée et ne pas prendre pour vrais tout propos énoncé, mais seulement les crédibles, et ainsi la philosophie dégage son sens. Philosopher est le lot de tous mais refouler le sens même de la pensée et de l’avancement n’est pas un bon présage – bien plus mauvais que celui de Maléfique aux festivités organisées pour la naissance de la princesse.
Fort heureusement le temps que l’homme se construit bouge, et un jour la philosophie sera considérée comme elle peut l’être, comme elle a pu être, un domaine utile à l’homme entant qu’homme et non être humains (l’animal agissant sous ses instincts dont ses désirs et passions).

La temps est l’homme et l’homme n’est que lui-même.

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Benjamin Rousseau